Téléthon: des sous pour la recherche

« On n’est pas des poules mouillées ! »

Dès potron-minet, les Aînés Ruraux nous accueillent et nous servent avec empressement café et petites viennoiseries !  De quoi nous mettre d’aplomb pour la matinée. Nous étions quarante sept à croire au « beau temps ». Le quarante huitième (bibi) n’avait pas écouté la météo. C’est sous l’égide des Vibraysiens et Vibraysiennes, que s’est déroulé ce Téléthon. Tous en gilet orange, ils nous ont concocté un superbe parcours de 54 kilomètres, assurant à la perfection la sécurité, la cadence. Les serre-files, en plus, assuraient le débalisage.

 Lampes frontales autour de la tête, chanson du Téléthon (Je cherche fortune) en poche, nous écoutons les consignes de sécurité et à quatre heures quarante cinq, c’est le départ !  A peine partis, voilà qu’il tombe quelques gouttes éparses mais avec mon optimisme à toute épreuve, je me dis « Bof ! Ça n’va pas durer ! » Eh ben, j’me suis trompé ! Il a pleuvioté, crachiné, berouiné toute la journée et le vent s’est invité lui aussi ! Les étoiles… on ne les a pas vues, tout encapuchonnés que nous étions ! On a plus souvent vu nos pieds que le ciel tandis que la pluie nous tombait dessus la tête ! Quel plaisir ! 

Mais l’eau n’est t’elle pas source de vie ?

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Carnaval de Valenne

Semur en Vallon, premier arrêt ! Réconfort avec des boissons bien chaudes. Au petit jour, nous arrivons à Berfay où nous attend la brioche artisanale et ensuite direction Valenne. Les chemins de la forêt sont gras à souhaits, les chaussettes deviennent vite humides, les bas de pantalons changent de couleur. Vers onze heures, c’est le repas de…. midi ! C’est peut-être dû au fait, que étant dans un trou, nous ne sommes pas sur le même fuseau horaire ! Je n’ai pas faim, mais les bonnes odeurs émanant de la cuisine me titillent les narines et je mange de bon appétit. L’appétit vient en mangeant, dit-on. C’est d’autant plus vrai que la cuisine est bonne (ce n’est pas de la cantine !). Je me suis régalé et les autres aussi surtout que nous avons terminé ce repas par les fameuses crêpes (spécialité de ce village) accompagnées de confitures maison.  C’est sûr !  nous avons emmagasiné plus de calories que nous en avons dépensé

Comme l’a si bien dit notre cuisinière « c’est une journée hors ligne ». 

Nouveau chalet pour randonneur

  Il est midi et il nous faut repartir bien que… une petite sieste ne nous aurait pas déplu. Nous espérions que beaucoup de marcheurs viendraient nous rejoindre cet après-midi mais non, ils sont peu à venir grossir les rangs. Où sont-ils ? Serait-ce des « chochottes » qui auraient peur de se mouiller ? Nous nous acheminons vers Vibraye où nous attend le vin chaud. Malgré le petit crachin qui tombe toujours de manière continue, nous voyons, de ci, de là quelques beaux ceps. A la maison des randonneurs de Lavaré, les Ainés Ruraux nous accueillent, eux aussi, avec un bon petit vin chaud qui nous réconforte avant d’entamer le dernier tronçon qui nous mènera à Dollon.  L’harmonie musicale nous accueille en fanfare dans la grande rue. Malgré cette arrivée bruyante, il y a peu de monde dehors. Je vois des rideaux qui s’écartent. Je regrette l’indifférence des gens. C’est peu encourageant pour le milieu associatif, pour les ainés ruraux et tous ceux qui se dévouent sans compter et sans rien demander, si ce n’est un peu de reconnaissance et un petit gueuleton de temps à autre.

Cette journée, qui n’a été grise que dans le ciel, se termine par une aubade musicale en l’honneur des randonneurs, des cyclistes et des bénévoles. Le vin d’honneur et « l’en-cas », ressemblant plus à un vrai repas qu’à une collation, ont été partagés par tous.

 C’est sûr, demain je me mets à la diète. 

                                                                                                

Bilan provisoire : 2300 € récolté environ 80 marcheurs en tout 

Texte de Michel revu et corrigé par Any