Randonnées à venir

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12 oct. 2010

Nevez 100 KM.......Entre terre et mer

 

Nevez… entre terre et mer.
Quatorze heures, on va démarrer le 100 kilomètres, 20 heures à marcher.
C’est la grande marée des Sarthois (nous sommes 12 au total, du jamais vu). Le peloton chamarré, est  habillé de couleurs vives, nous voici partis vers les terres pour rejoindre Pont Aven. Après un chemin en file indienne, regroupement sur le port où sont amarrés les bateaux. Mais, pas le temps de flâner, un passage rapide dans  les rues, devant les galeries de peinture et le musée Gauguin. On va être obligés de revenir, car on n’est pas  là en touristes !
Ravitaillement devant la chapelle de Trémalo, dite chapelle Saint Mathieu, puis retour vers la salle pour se restaurer.
Nous repartons vers la pointe de Trévignon,  et voici que tombe le crachin breton: « on va pas se marrer ! ». Mais si, mais si !
Au cinquantième kilomètre, arrêt de Jaime Peltée et dAnne Petitseau, engagés sur cette distance. Ils vont dormir, les bienheureux ! Et seront demain nos chauffeurs pour le retour, merci à eux. Soixante deuxième kilomètre, Jean Aimarre et Annie Des Marées, la soeur de Sophie, se retirent (pannard enflé, disent-ils). Il fait nuit noire, nous longeons la mer, marchant sur le sable. C’est marée haute, nous entendons le ressac, respirons les embruns, un petit souffle de vent nous rafraîchit, on avance comme des automates.
Huit heures du matin à Port Manech, le soleil pointe à l’horizon. Pas de chance, c’est maintenant la marée basse. Elle s’est retirée : comme l’aurait dit Raymond Devos, « où est passée la mer ? ». Le paysage est superbe dans l’Aven mais nous filons. On oublie les kilomètres.
Au quatre vingt douzième, désolation pour les marcheurs et les organisateurs, treize personnes ont perdu leur chemin, et le contact avec le groupe par la même occasion. Nul besoin de faire appel à la marée chaussée (si si !) pour les retrouver.
Dix heures, arrivée au son de la cornemuse, phares aux pieds pour certains. Quant à moi, je préfère le far breton. La bonne humeur est de retour, accolades, félicitations, récompenses, on oublie vite les efforts, les fatigues et les douleurs.
Nous, simples marcheurs et organisateurs, sommes tous à la merci d’un petit couac : félicitations à l’organisation !
Toutes personnes citées se reconnaîtront, bien sûr. Récit Michel revu par François L

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