Treize heures, il pleut, les marcheurs débarquent, joie des retrouvailles, bises. Ce jour-là, les principaux sujets de conservation sont les pompes à essence vides et la pluie : conversations intarissables!!!! Mais, pour les marcheurs, c’est toujours une histoire de « pompes » : les chaussures qui font mal aux pieds, le coup de « pompe » du petit matin, et le casse-pieds de la nuit qui te « pompe » avec des propos que tu n’as pas envie d’écouter (oui, bien sûr !!!). Conversations souvent très basiques ! Quatorze heures, miracle, la pluie a cessé. Cent cinq marcheurs s’élancent sur un tapis de feuilles. Nous faisons gaffe, on pourrait se prendre des châtaignes dans les allées. Nous avançons, nos camarades de la sécurité veillent sur nous. On entend la gouaille de James (« les filles », « ça manque de nerf », « on vous adore », « on va pas y passer la nuit »). Le temps passe, les ravitailleurs sont aux petits soins pour nous. Dix huit heures trente, les nuages sont noirs, quelques éclairs illuminent l’horizon, le tonnerre se fait entendre, mais nous échappons à la pluie. Elle tombe pendant notre arrêt petits gâteaux, ouf!!! Cet orage a lavé le ciel, toute la nuit nous marchons au clair de lune. Les heures passent, le vieux Mans, la butte de Gazonfier, les escaliers de la ligne de chemin de fer. Puis le petit déjeuner est vite avalé, les bobos sont soignés. Plus que 18 km, une lueur d’espoir pour nos six débutants, ils vont tenir. Neuf heures cinquante : regroupement, les capitaines de route passent devant. Joël enchaîne le refrain habituel la "rando d'amitié" nous arrivons sous les bravos et les hourras !!! Maintenant à nous le meilleur moment de la matinée, on retire, enfin, nos "pompes "de nos pieds,et bientôt la couette Un grand merci à tous les ravitailleurs, «car il faut les remuer, les tréteaux, les tables, les boissons etc. » texte Michel |
Félicitations a Anne et les autres pour leur premier 100 Km. L'avenir appartient aux audacieux. |
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