Les photos : Chemin faisant à la Flèche
Ouf, ouf, pour les organisateurs ! Les inondations, le changement d’itinéraire (70%) à adapter, ce n'est pas rien. J’en ai des sueurs froides. Bravo à
eux ils sont dignes... de grands organisateurs !
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audacieux au départ du 100 km et 30 sur 50 km. C'est toujours avec enthousiasme que je
retrouve les ami(e)s. Que de bises ai-je fait ! Parfois deux
fois à la même fille, moi le célibataire serais-je en manque d’affection ?
Je passe sur les formalités d’inscription. Petite réunion pour les
Capitaines de route avec les dernières consignes de sécurité et la
synchronisation des pendules. Ben, oui ! on passe à l'horaire d’hiver ! Je
vais marcher 20 heures en 19 heures. Comment est-ce possible ? Je suis nul en mathématiques. Les copains expliquez moi ? 13h45, Any et moi, nous
nous écartons pour une interview faite par un journaliste du Maine Libre. C'est
qu'il en pose des questions ! Pourquoi-ci, pourquoi-çà ? Avec bonne grâce Any
et moi nous nous acquittons de cette tâche avec enthousiasme et ferveur (On est pas des vedettes).
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A vos marques... .Prêt ? |
14 heures ! Départ... Nous passons sous l’arche gonflable de la Flèche si je n’m'abuse et
nous voilà partis sur les chapeaux d'roues. La grande aventure commence ! À chacun ses péripéties : l'envie de pisser où... pire quand nous sommes à découvert, le petit cailloux dans les godasses, le gobelet qui est au fond du sac. C'est aussi les passages dans les entonnoirs (rétrécissements), la grande
route à affronter (4 groupes espacés de 100 m) si bien qu'entre le premier et
dernier il y 4 minutes d'écart. Je ne sais pas compter ... 6 km/h ... combien de temps nous
faudra-t-il pour rejoindre les Capitaines ? Moi, je marche.. je ne pense à rien... j'
avance ! Ce que je sais c'est qu'il faudra "bourrer" comme des éperdus derrière. Pas de
chance ! Premier ravito"s": les os pour moi et pas ravi (si, si, j'ose le jeu d'mot). Tout le
monde est entassé... scotché sous le hangar. Quand enfin l'accès se dégage, les fauves ont
tout rasé... il n'y a plus que des miettes ! Heureusement, pas de problème sur les autres ravitaillements. 19 heures ! Le ciel
est noir. Un arc en ciel apparaît... le vent et la pluie aussi ! Dieu merci, de courte durée ! La nuit tombe. Nos loupiotes sont indispensables avec les passages en sous-bois, les chemins carrossables d'où surgissent deci, delà quelques sournoises racines. Je sais de quoi j'cause car comme on dit chez nous en Sarthe : "j'me suis viandé par terre". Je vous rassure de suite, même pas mal ! Ainsi, passe la nuit jusqu'au petit déjeuner. J'ai menti à certains, car je
savais ! Je n'ai pas voulu les démoraliser lorsque j'entendais : "Vivement le p'tit déj'... qu'on soit au chaud !"
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Période glacière |
Ils ont été quelque peu surpris, les audacieux de voir qu'en fait de salle bien chauffée, ils avaient un préau au bord du Loir et des bancs publics comme siège ! Il gèle,
les bols sont glacés, le gaz à un mauvais rendement. C'n'est la faute à personne ! Mon
café que j’aime bien chaud est tiède, mais ce n’est pas la fin du monde ! Ma voisine
piaille du lait, rouspète parce qu'elle n'est pas servie assez vite. Son mari en
face, bon enfant, lui rétorque "Ah, ça y est, tu es réveillée !". Il doit être vacciné ! Il n’y a pas de porte et pourtant ça grince chez certains. Moi
je grince des dents mais... de froid. James consulte les Capitaines, la sécurité et d’un commun accord le départ est avancé.
Plus de
grognons... ils sont contents ! D'habitude, ils sont longs à la détente, mais là ils n’ont pas traîné. Pour un peu ils auraient applaudi !
Plus que 3
heures de marche. Il fait froid mais la fin de parcours est superbe avec ce beau soleil qui fait ressortir les couleurs automnales des arbres. 9 heures ! Fin du calvaire pour les moins aguerris.
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Leur premier 100 km |
Au tableau d’honneur des TCS et une Bretonne pour leur premier cent kilomètres nous comptons :
Anne,
Jackie, Valérie, François et Catherine la Bretonne. N'oublions pas Eric qui a battu son record : 82 km ! Beau succès sur
lui même : Jean Claude sur sa nocturne de 50 km ; Anita dans l’ombre et James à la
lumière... des gyrophares !
Bravo et merci à "nos anges gardiens" qui ont assuré une sécurité sans faille ainsi qu'à nos ravitailleurs. Belle
réussite pour ce premier Audax grande distance. Michel
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