Randonnées à venir

  • Le 19 mars Marche à la Suze 22 km départ de la gare
  • Dimanche:5 mars 8 h 25 km Audax

30 oct. 2010

Des vers à pied !




     Poème à pied levé !             

 Invité chez de vieux amis,
 Les doigts de pied en éventail,
Je prenais un verre de whisky,
Quand quelqu'un sonna au portail !
Je retombai vite sur mes pieds,
Car il était l'heure de rentrer.
Au volant de ma Bugatti,              
J'avais mis le pied au plancher,
Pressé de retrouver mon lit !
           
            Après cette soirée de débauche,
Suivie d' un sommeil agité,
Je m'étais levé du pied gauche,
Et je constatai effaré,
Que j'avais les pieds nickelés !

            Il me fallut avant toute chose,
Remettre le pied à l'étrier,
Ouvrir la porte aux courants d'air,
Respirer jusqu'à l'overdose,
Me retrouver les pieds sur terre.

            Et je pris donc la décision
De trouver chaussure à mon pied.
Et à ma grande satisfaction,
Mettant mes baskets en action,
Je fus vite remis sur pieds.

            Je sortis donc de mon plain-pied,
Bon pied, bon oeil, sur le trottoir,
Quand je tombai sur un casse-pieds,
C'était un voisin du quartier,
Un véritable éteignoir,
Qui me raconta son histoire :
« Fini sa vie de Va-nu-pieds,
Il était parti du bon pied,
Il travaillait d’arrache-pied,
Il ne se mouchait pas du pied
Et il vivait sur un grand pied ... »
 
            Me relatant son aventure,
Ne sachant sur quel pied danser,
Je lui demandai la nature,
De son travail si bien payé !
Il me jeta à la figure,
Comme on ferait un pied de nez,
Des inepties sur son métier !

            Je lui coupai l’herbe sous le pied,
Et je le mis au pied du mur,
Il lâcha prise et perdit pied,
Se prit les pieds dans le tapis,
Et avoua qu’il avait menti,

            J'avais donc croisé un vantard,
Il s'y était pris comme un pied,
De fait, c'était un vrai connard,
Il était bête comme ses pieds !
Puis je délaissai ce tocard.

            Le ciel d'été était serein,
J'attaquais de nouveaux chemins,
Me promenant d'un pied léger,
Dans un grand vent de liberté.
Et peu importait mon allure,
A pied, à cheval ou en voiture,
Je repartais à l'aventure,
En pensant à tous mes copains ...

            Et pour citer Raymond Devos,
Avant que ton pied ne déchausse !
Pour le futur et pour demain :

"Si tous les pieds du monde pouvaient se donner la main !"
François Pouliquen (30 octobre)
                         

27 oct. 2010

Le Mans 100km au clair de lune

Les marcheurs au fil des Km
Treize heures, il pleut, les marcheurs débarquent, joie des retrouvailles, bises. Ce jour-là, les principaux sujets de conservation sont les pompes à essence vides et la pluie : conversations intarissables!!!!
Mais, pour les marcheurs, c’est toujours une histoire de « pompes » : les chaussures qui font mal aux pieds, le coup de « pompe » du petit matin, et le casse-pieds de la nuit qui te « pompe »  avec des propos que tu n’as pas envie d’écouter (oui, bien sûr !!!). Conversations souvent très basiques !
Quatorze heures, miracle, la pluie a cessé. Cent cinq marcheurs s’élancent sur un tapis de feuilles. Nous faisons  gaffe, on pourrait se prendre des châtaignes dans les allées. Nous avançons, nos camarades de la sécurité veillent sur nous. On entend  la gouaille  de James  (« les filles », « ça manque de nerf », « on vous adore », « on va pas y passer la nuit »). 
Le temps passe, les ravitailleurs sont aux petits soins pour nous.
Dix huit heures trente, les nuages sont noirs, quelques éclairs illuminent l’horizon, le tonnerre se fait entendre, mais nous échappons à la pluie. Elle tombe pendant notre arrêt petits gâteaux, ouf!!! Cet orage a lavé le ciel, toute la nuit nous marchons au clair de lune.
Les heures passent, le vieux Mans, la butte de Gazonfier, les escaliers de la ligne de chemin de fer. Puis le petit déjeuner est vite avalé, les bobos sont soignés. Plus que 18 km, une lueur d’espoir pour nos six débutants, ils vont tenir. Neuf heures cinquante : regroupement, les capitaines de route passent devant. 
Joël enchaîne le refrain habituel la "rando d'amitié" nous arrivons sous les bravos et les hourras !!! Maintenant à nous le meilleur moment de la matinée, on retire, enfin, nos "pompes "de nos pieds,et bientôt la couette

Un grand merci à tous les ravitailleurs, «car il faut les remuer, les tréteaux, les tables, les boissons etc. » texte Michel

Félicitations a Anne et  les autres pour leur premier 100 Km.
L'avenir appartient aux audacieux.


12 oct. 2010

Nevez 100 KM.......Entre terre et mer

 

Nevez… entre terre et mer.
Quatorze heures, on va démarrer le 100 kilomètres, 20 heures à marcher.
C’est la grande marée des Sarthois (nous sommes 12 au total, du jamais vu). Le peloton chamarré, est  habillé de couleurs vives, nous voici partis vers les terres pour rejoindre Pont Aven. Après un chemin en file indienne, regroupement sur le port où sont amarrés les bateaux. Mais, pas le temps de flâner, un passage rapide dans  les rues, devant les galeries de peinture et le musée Gauguin. On va être obligés de revenir, car on n’est pas  là en touristes !
Ravitaillement devant la chapelle de Trémalo, dite chapelle Saint Mathieu, puis retour vers la salle pour se restaurer.
Nous repartons vers la pointe de Trévignon,  et voici que tombe le crachin breton: « on va pas se marrer ! ». Mais si, mais si !
Au cinquantième kilomètre, arrêt de Jaime Peltée et dAnne Petitseau, engagés sur cette distance. Ils vont dormir, les bienheureux ! Et seront demain nos chauffeurs pour le retour, merci à eux. Soixante deuxième kilomètre, Jean Aimarre et Annie Des Marées, la soeur de Sophie, se retirent (pannard enflé, disent-ils). Il fait nuit noire, nous longeons la mer, marchant sur le sable. C’est marée haute, nous entendons le ressac, respirons les embruns, un petit souffle de vent nous rafraîchit, on avance comme des automates.
Huit heures du matin à Port Manech, le soleil pointe à l’horizon. Pas de chance, c’est maintenant la marée basse. Elle s’est retirée : comme l’aurait dit Raymond Devos, « où est passée la mer ? ». Le paysage est superbe dans l’Aven mais nous filons. On oublie les kilomètres.
Au quatre vingt douzième, désolation pour les marcheurs et les organisateurs, treize personnes ont perdu leur chemin, et le contact avec le groupe par la même occasion. Nul besoin de faire appel à la marée chaussée (si si !) pour les retrouver.
Dix heures, arrivée au son de la cornemuse, phares aux pieds pour certains. Quant à moi, je préfère le far breton. La bonne humeur est de retour, accolades, félicitations, récompenses, on oublie vite les efforts, les fatigues et les douleurs.
Nous, simples marcheurs et organisateurs, sommes tous à la merci d’un petit couac : félicitations à l’organisation !
Toutes personnes citées se reconnaîtront, bien sûr. Récit Michel revu par François L

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