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Vite ! à la rando de Paris |
"Migration Sarthoise à Paris"
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Yvon |
On n’est pas des oies sauvages mais, nous les Sarthois, nous migrons aussi ! Nous « migrons » vers la capitale. En effet ! ce samedi 8 janvier 2012, pas moins de 1430 « Rillettes Sarthoises » embarquent à bord des 27 cars affrétés par les Tasse-Cailloux Sarthois. Très grande organisation de ceux-ci. Tout semble bien huilé, orchestré de main de maître par Marie-Odile, Ginette, Régis et l’indispensable… l’incontournable Yvon ! Les jours précédents, ils ont déjà effectué un travail colossal avec les inscriptions et surtout la composition des cars mais le jour J, ils sont encore sur les charbons ardents. Il faut résoudre les problèmes de dernière minute : un car prévu pour 53 places et qui n’en contient que 49…. Un car à la Ferté de 53 places qui doit accueillir 55 passagers… et autres petits incidents !
9 heures ! Le flot des voitures arrive. Il y a peut-être 800 véhicules à faire stationner avec ordre. Nelly s’acquitte avec brio de cette tâche. Pas de grincheux. Tous ont le sourire et sont contents de passer une journée avec les copains et ami(e)s. 9h30 ! C’est le départ par groupes de 5 cars espacés de 5 mn. Direction Paname… sous la pluie !
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Car de la Présidente des TCS |
Midi ! Après un voyage tranquille, dans le car n°21, nous arrivons à la Halle Carpentier où se déroule un immense pique-nique. Nous cassons la croûte, d’un sandwich au pâté (pas bien normal pour des Sarthois…). Puis, après un petit tour dans la salle pour un bonjour par-ci… un p’tit salut par là, il nous faut partir. Chic ! Comme prévu, la pluie a cessé.
Mes amis et moi, avons notre propre programme de randonnée, loin de la horde déambulant dans les rues, sur le même trajet. Pour nous, direction le cimetière du Père Lachaise. Nous parcourons d’un bon pas les 6km300 qui nous en sépare. A l’arrivée, surprise ! C’est un havre de paix. On se croirait à la campagne. Des arbres, des allées pavées, des mousses, du lierre sur les tombes… le calme règne, pas de voiture. On entend les corbeaux et les petits oiseaux. Pas facile de visiter ce cimetière d’environ 70 000 sépultures. Nous avons le nez scotché sur le plan. « Il est où celui-là ? On est dans quelle allée ? Dans quelle division ? » Ah, on n’est pas sorti d’l’auberge !
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Tombe Henri Salvator et de Piaf |
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La chance nous sourit ! Au loin, se profile un groupe. Nous sommes attirés vers lui comme les ours vers le miel. C’est une aubaine pour nous et d’un commun accord, nous décidons de jouer les parasites et nous « squattons » ce petit groupe. Le guide plein d’humour, et que notre venue n’a pas l’air de déranger plus qu’ça, nous mène à travers les monuments, caveaux, mausolées, gisants. Il nous raconte des pages d’histoire. Je retiens les petites anecdotes, parfois croustillantes, les épitaphes sur les pierres tombales (A mon mari mort après un an de mariage – Sa femme reconnaissante)… des ennemis héréditaires, par le fait hasard, reposent côte à côte pour l’éternité… Ce n’est pas très gai tout ça et pourtant j’ai aimé ce musée à ciel ouvert.
17h ! Nous commençons à avoir un peu froid et la visite est presque terminée. Nous nous éclipsons discrètement et allons boire un chocolat bien cher mais…. bien chaud ! Ensuite, nous prenons notre temps pour chercher un petit resto sympa !
Nous retournons à la Halle Carpentier. De rares rues sont encore illuminées. Ces mêmes rues sont jalonnées de papier que dans notre cambrousse de Province nous ramasserions. Pas très chouette, toutes ces poubelles qui débordent !
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la coupe à Marie Odyle et à Ginette |
Retour à la salle. Nous avons un peu de temps devant nous pour bavarder avec les copains. Les Tasse-Cailloux sont appelés au micro. Eh oui ! Cette année encore, nous raflons la coupe du groupe le plus nombreux.
Telles les troupes de Napoléon, le repli stratégique vers les cars se fait dans la discipline. Patrick, notre chauffeur, nous passe le film « Camping2 ». Ça nous tient en éveil jusqu’à La Ferté Bernard.
2h du matin, les oies sauvages sont de retour au Mans.
Texte de Michel