Randonnées à venir

  • Le 19 mars Marche à la Suze 22 km départ de la gare
  • Dimanche:5 mars 8 h 25 km Audax

28 juin 2011

Grand raid du Morbihan 177 Km


faire un clique pour agrandir la photo


Traversée de Port Navalo à Locmariaquer au Km 96
Parfois, avant de se lancer dans une marche, une course, ici le plus long trail de France,
on nous demande le pourquoi de notre participation. Pour beaucoup nous sommes les conquérants de l’inutile, mais je suis fier de faire partie de la grande famille des marcheurs dits "fêlés". Comme tous les participants à ce challenge mes camarades et moi on veut aller au bout. Partir de Vannes, pour revenir à Vannes et faire la traversée en zodiac.
C'est une très belle aventure pour ceux qui osent. 
Vendredi dix neuf heures, après la fièvre des préparatifs (je prends ceci… Je prends cela… choix difficile, que dis-je, choix cornélien ! Va t’il pleuvoir ?  Va-t-il faire frais ?), c’est avec enthousiasme que nous franchissons la ligne de départ du Grand Raid du Morbihan !
 Je porte 5 kg sur le dos. Notre sac doit contenir des choses obligatoires : boîte de pharmacie, couverture de survie, sifflet, tout l'attirail de sécurité et d'éclairage, de la nourriture, des barres, 2 litres d'eau et des vêtements pour la nuit.
Nous aurons un autre sac dans 98 km au gymnase de Locmariaquer où nous pourrons prendre une douche et changer de linge.
Jean-Claude, mon camarade, a construit un tableau de marche, avec des temps de pause. Nous avions prévu de marcher à 6 km/h. Nous avons respecté ce planning pendant les 100 premiers kilomètres. Ensuite, la chaleur, la fatigue, les ampoules ne nous ont pas permis de tenir ce plan.
Je ne vous raconte pas notre périple ni les petites misères qui vont avec. C’est vrai que nous sommes dans le plus beau golfe de France, mais quand on le fait au plus près de la mer, au bout d'un certain nombre de km, les bateaux, les plages, "les belles filles" ouais.. ouais, on y prête de moins en moins attention ! Je regarde plus souvent mes godasses que toutes autres beautés. La nuit, le cheminement devient encore plus traître. Les racines, les cailloux, les branches, le balisage qu'il ne faut pas louper, demandent une concentration de tous les instants. Les kilomètres et cette grande vigilance, nous vident. Notre lucidité n'est plus la même.
L'envie de dormir nous tenaille ! Heureusement nous avons le public. Il nous encourage "bravo Anne… Bravo Jean Claude… Bravo Michel". Combien de fois l'ai-je entendu ! Tout surpris " Tiens je suis connu"...! C’est un grand réconfort pour nous. Il est vrai que nous avons notre prénom sur notre dossard ! Vers 13 heures nous traversons le golfe en zodiac. Cela nous fait 15 minutes de détente. L’air nous apporte de la fraîcheur. Nous rejoignons Locmariaquer. Jean-Claude décide d'arrêter, trop vite à mon goût. Je fais une pause de deux heures. Je me suis requinqué. Jean-Claude aussi mais trop tard… il a rendu son dossard !
Anne est très fatiguée, avec des ampoules suffisantes pour éclairer un terrain de foot et avec des problèmes digestifs. Seul Guy semble être en bon état de marche (pour un marcheur c'est mieux !). Nous repartons pour les 79 derniers km. L’après-midi est chaud.  Il faut boire par petites gorgées, manger des pâtes de fruits et surtout ne pas oublier de se rafraîchir, la tête, la nuque, les avant-bras. Nous avançons moins vite, cherchant l'ombre.
Anne est de plus en plus faible, des larmes de découragement fleurissent sur son visage. Guy la booste de sa voix, les pauses se font de plus en plus nombreuses. A Saint Goustans, le ravitaillement est en plein soleil dans un endroit étroit. C’est une très mauvaise idée car il n’y a pas de place pour s'allonger par terre. Nous nous restaurons et décidons de chercher un coin ombragé pour dormir un quart d’heure. Après cette petite pause, nous faisons des étirements et repartons vaillamment. Anne et Guy décrochent. Je me retrouve seul. Les concurrents du 86 km me double, c'est "ch….t" pour tous. Je rejoins Dédé Le Beuz, le vétéran 80 ans, à 10 km de Lamor Baden. Il a des difficultés avec sa lampe. Il ne sait pas s’en servir et ne veut pas l'allumer.
Je le guide de ma frontale et nous arrivons au contrôle. Là, il est soulagé car il rejoint tout son groupe de Rosporden. Nous sommes au 140ème km, il est 23 heures samedi.
Petites alertes
 pour moi : petit vertige, sueur, pas d’appétit et la perspective d'une seconde nuit à marcher me décourage.  Je rends trop vite mon dossard car une heure plus tard tout était OK. Anne a abandonné et a fini en pleurs, très fatiguée et surtout très déçue.
Au 130ème km, elle a été emmenée à l'infirmerie de Vannes pour y finir sa nuit. Guy a continué et a fini les 37 derniers km relativement frais. Il est arrivé dimanche à 9 heures.
Dédé a terminé son périple en 38 h sous les ovations du public. Il est fort ce Dédé : 3 semaines auparavant il faisait le 200 km de Lommel en Belgique !
 Je ne suis ni déçu, ni amer… Seulement des regrets !
 Ma préparation était bonne mais la sagesse a prévalue !
Récit du dossard 294

21 juin 2011

Deuxième semaine en Mayenne

Quarante six Sarthois en Mayenne
Semaine pluvieuse pour ces quatre jours de randonnées. Ambiance peu propice pour chanter. Il nous manque un boute-en-train. Nos amis(es) Mayennais sont tristounets. Quelques Sarthois essaient en vain de les dérider (pas possible ils ont la colique).
Vendredi 17 juin nous étions à Evron. Visite de la Basilique, fours à chaux, église. Les parapluies sont souvent ouverts.
Samedi 18 juin Hambers. Par de petits chemins creux, nous partîmes pour le sommet de Montaigu, en passant devant les ruines de châteaux, par de très belles demeures avec de magnifiques hortensias.  Nous sommes revenus à Hambers sous une trombe d'eau et de grêle.  
Dimanche19 juin Sainte Suzanne. La plus belle journée sans pluie. Très belle randonnée sur de très beaux sentiers ombragés et sur les bords de l’Evres. Région très riche en patrimoine. 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Suzanne_(Mayenne)
 Lundi nous étions à Montsûrs où nous avons déambulé à petit pas dans la campagne. 

Récit Michel

18 juin 2011

Mythes, rêves, légendes, et patrimoines

 
Le Puy en Velay - Saint Jacques de Compostelle

Récit écris par Bernard et Françoise
A peine avions nous posé nos sacs de retour d'Espagne que Michel me demande : tu ne pourrais pas écrire un truc sur ton dernier périple que je publierai dans mon blog ? 
Comment résumer en quelques lignes les 66 étapes qui constituent le chemin du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle ? Comment restituer les paysages, les couleurs, les parfums, les rencontres, l'ambiance, les sentiments même que l'on ressent tout au long du parcours ? C'est bien évidemment impossible et je soupçonne que c'est précisément la raison de la demande de Michel. Mais il m'était tout aussi impossible de dire non...
Le Chemin de Saint Jacques, c'était une idée un peu romantique, et un peu folle que nos avions eue bien avant de partir à la retraite .Nos motivations ? Au début, il s'agissait surtout de marcher dans la nature,  de découvrir au fil des pas les paysages qu'avaient traversés au cours des siècles nos prédécesseurs et les témoignages qu'il avaient laissés, et , au fond, d'aller un peu à la rencontre d'un mythe..Nous étions 4; nous sommes partis il y a 5 ans du pied de la cathédrale du Puy en Velay en nous disant: faisons 11 étapes, jusqu'à Figeac, et nous verrons pour la suite...

Nous avions des sacs trop lourds, il a fait froid, nous avons souvent été trempés par la pluie, certaines côtes étaient rudes et certaines descentes casse cou, quelques étapes nous ont paru interminables, mais nous sommes tombés sous le charme : celui de la Margeride, de l'Aubrac, de la vallée du Lot, de leurs villages, de leur flore, celui des légendes qui se racontent tout au long du parcours, celui de la plupart des hôtes qui nous accueillaient le soir, celui enfin de la complicité et de la solidarité qui s'instaure entre tous les pèlerins. Et puis, pendant notre marche, nous n'écoutions pas la radio, nous ne regardions pas la télé, nous ne lisions pas les journaux, et ça, vraiment, ça fait un bien fou !
Nous avons donc décidé de reprendre notre périple l'année suivante avec l'idée d'aller jusqu'à Saint Jean Pied de Port: 3 semaines de marche cette fois- ci ; cela nous a paru beaucoup, d'autant que quelques étapes étaient un peu monotones, mais le charme ne s'est pas brisé et le pays basque nous a fait oublier toutes les - petites – épreuves que nous avons traversées les jours précédents. Cliquez la photo pour agrandir

Photos du Puy en Velais à Saint Jacques de Compostelle

Cliquez sur le lien ci- dessous pour l'historique
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8lerinage_de_Saint-Jacques-de-Compostelle
L'année dernière, nous avons traversé la Meseta, immense plateau, grenier à blé de l'Espagne; des lignes droites à perte de vue. C'est la partie du parcours que les pèlerins redoutent le plus. Elle recèle cependant des joyaux, au premier rang desquels se trouvent Burgos, qui mérite bien que l'on lui consacre une journée, et Léon.

Et cette année, nous avons terminé notre épopée, en faisant les 13 étapes séparant Léon de Saint Jacques. Cette fois, nous étions principalement en Galice, pays celte que l'on dit proche de la Bretagne. Il l'est effectivement par sa lande, ses chemins creux, ses murets et ses maisons de pierre ; il en diffère cependant par ses sommets -plus de 1300 m- ses forêts d'eucalyptus et les cigognes nichées sur le toit des églises ou les cheminées désaffectées.

C'est  avec une certaine émotion que nous avons atteint Saint Jacques de Compostelle – Santiago – C'était la fin d'une marche de près de 1600 km,  la marque que nous avions gagné le défi que nous nous étions lancé. Mais c'est surtout un lieu historique unique qui aujourd'hui encore attire croyants et incroyants des cinq continents. Bien sûr, les touristes l'emportent sur les pèlerins, les marchands du Temple ont envahi la ville, mais la beauté formelle du vieux Santiago demeure, les ombres du passé sont partout présentes, et le charme s'est prolongé bien après que nous ayons quitté la ville.

Cliquez sur les vidéos côté gauche sur St Jacques de Compostelle


14 juin 2011

L'AMRandonnée en Mayenne

Vingt jours de randonnées sur 5 semaines aux choix

L'association Montgesnoise en Mayenne
Nous voilà pour quatre jours dans la région de Laval à la découverte du petit patrimoine local, mais pas sans intérêt. 
Saint Berthevin.Visite d'un verger conservatoire.Découverte d' anciens fours à chaux, de la grotte de Jean Chouans et d'un anciens monastère. 
Launay-Villiers à Bourgneuf-la-Forêt par de magnifiques chemins.
Montflours de part et autre de la Mayenne entre les pays de Laval et Ernée 
Lundi nous étions à


 
Entrammes 2000 ans d'histoire. L'abbaye du Port-du-Salut ou les moines chassé ou ne voulant pas rentrer dans le rang après les guerres de Vendée partir en Westphalie. En 1815 ils reviennent à Entrammes avec  une recette de fromage qu'ils adaptèrent et nommèrent   Port Salut. Ceci pris plusieurs années. Actuellement les nouvelles normes et la demande ne permettent plus aux moines de fabriquer. Leur brevet fut vendu à l’industrie laitière. Ils fabrique encore un fromage artisanal sous le nom de fromage de l' abbaye.
Mais un producteur fermier bios avec leur accord produit ce Port-Salut, nous avons dégusté,un vrai régal (fondant et parfumé) un délice!! faire un clic sur les liens histoire de Jean Chouans et de l' abbaye
http://encyclo.voila.fr/wiki/Port-Ringeard
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Chouan
Quatre vingt dix Kms  fait à petits pas dans la joie, avec un accueil chaleureux des municipalités et des Mayennais, c'est bien partis pour les randonneurs. Prochaine destination Les Coueïvrons


5 juin 2011

Quatre jours de Chantonnay 2011

L'IML( association de marche internationale) son objectif est  d' encourager l' amitié entre les gens, sans esprit de compétition. Une seule ville en France Chantonnay Vendée
Le village d'arrivée

Mercredi 2 juin 2011 – Nous sommes à Chantonnay et nous suivons la fanfare qui nous fait traverser la ville pour assister à l’inauguration des R4JC. Nous nous mettons dans cette chaleureuse ambiance internationale. Nous retrouvons avec plaisir les petits hommes et petites femmes en jaune, ceux-là mêmes qui vont être à nos petits soins pendant ces 4 jours.

Jeudi, lever à 5h30. Direction Chantonnay pour prendre le car. Au parking, nous retrouvons Dédé qui tous les matins va nous accueillir avec son grand sourire et ses yeux espiègles.
Il fait beau, la vie est belle et le car nous dépose dans la petite cité de caractère de Vouvant. Nous sommes d’attaque pour arpenter les sentiers… les chemins creux… du coté, du coté de Chantonnay !
Tous les jours, nous avons eu droit à de beaux parcours. Les paysages étaient magnifiques. Nous avons, durant ces 4 jours, traversé de très beaux villages, de belles propriétés. Nous avons déambulé le long du Grand Lay, du petit Lay, sur des chemins bordés de beaux et vieux arbres.

Pendant 4 jours, nous avons eu le plaisir de bavarder avec les ravitailleurs… Que du bonheur ! Bonheur accessible à tous, puisque les distances sont de 12 km à 43 km, où chacun peut aller à son rythme, permettent à un grand nombre de marcheurs de profiter de ce week-end. Y en a même, qui ont fait un petit détour pour revoir la maison de leur enfance ! Et puis, il y a ceux, qui aiment à se retrouver avec les sympathiques fermeurs pour bavarder avec eux tout en les aidant à enlever le balisage, leur parler de la Vendée…
   
Ont c' est quitté dimanche soir, un peu tristounets en ce promettant de revenir en en 2013 pour les Sarthois.
 Récit Any vidéo Michel  


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