Randonnées à venir

  • Le 19 mars Marche à la Suze 22 km départ de la gare
  • Dimanche:5 mars 8 h 25 km Audax

27 févr. 2011

Ils sont arrivés audacieux


Ils se croyaient fous, ils sont arrivés audacieux
Et les voilà partis. Les folles et les fous, tous ces nouveaux, nombreux en cette belle journée de la fin février, qui osent s’attaquer pour la première fois, qui à un audax de 25 km, qui à un 50 km. « On verra bien comment ça ira » : l’espoir et la confiance – modérée, raisonnable – le disputent à la modestie.
Tout le monde y met du cœur. Le soleil tout d’abord – hier il pleuvait, ce soir il pleuvra -, les copains qui vous font passer les kilomètres sans s’en rendre compte par la grâce des conversations et le plaisir d’être ensemble, les ravitailleurs aussi, ravitailleuses surtout, aimables, accueillantes… et bien approvisionnées !
Quoi, déjà arrivés, 25 km de faits ? Comme qui rigole. Les pieds ? Préservons-les, en prenant la précaution de les déchausser pendant le repas de midi. Soupe pour tous, gâteaux maisons, faits avec amour… et de la farine, café pour ceux qui en veulent, chacun consomme son propre repas à son rythme. Cet après-midi ? « On verra bien » : le propos est le même que ce matin, signe que le courage est toujours bien en place.
Nous voici repartis ; la digestion ; les chemins de l’après-midi, gras juste ce qu’il faut ; les langues continuent à aller bon train et à faire merveille(jamais d’ampoule à cet endroit-là !) ; dans les montées, les jambes se font un peu lourdes ; sur les cailloux, les plantes des pieds parfois douloureuses se rappellent à nos bons souvenirs ; mais il n’en paraît rien et chacun fait bonne figure en passant devant l’appareil photo caméra de Mimi. Et puis, après tout, chaque mètre nous rapproche de l’arrivée !
Nous voici à 100 mètres de la salle. Mais non, il nous reste 500 mètres à parcourir pour faire la distance exacte et avoir la fierté de dire « je l’ai fait, oui oui, pour de vrai ! ». Petite haie d’honneur des « capitaines de route » pour rendre hommage à tous, qui ont eu le courage d’aller au bout. Bravo !
Ils se croyaient fous de venir marcher avec les Tasse Cailloux, « ceux qui marchent comme des fous ». Eh bien non, ils se découvrent seulement… audacieux ! Bravo à tous ceux dont c’était le premier audax, bravo à toutes et tous ces audacieuses et audacieux, et merci de vos sourires. 
Récit d'un audacieux nommé François 

20 févr. 2011

60 ans de Bourges Sancerre

 
Extraits du Berry Républicain du 21/02/2011
Quelle drôle de troupe ces randonneurs ! Vêtus de gilets jaunes, trottinant en pleine campagne, les marcheurs du Bourges-Sancerre, on les reconnait de loin ! On est  chanceux pas de pluie, pas de gel, ni de neige. Bien sûr il y a la boue... mais on vient pour ça, non ? A Neuilly-en-Sancerre, on se ravitaille. On mange, on cause, on en profite pour satisfaire des besoins pressants ; déjà trente quatre kilomètres de fait. A l'aube, dans la pénombre, on ressemble à des lucioles à l'assaut du village. Du côté de Crézancy - La descente la plus périlleuse ? Un escalier qui serpente du coteau jusqu'au cœur du village "ça fait mal aux cuisseaux !" Puis on s'enfonce dans les vignes. Dans la côte de Champtin - Vu de loin, on dirait une colonne de fourmis, marchant à la file indienne. Ce ne sont que d'autres marcheurs qui crapahutent à flanc de coteau entre Reigny et Bué. En bas de la côte, les conversations vont bon train, mais la pente à raison des langues les mieux pendues. Au sommet et dans la descente on se tait, on avance au rythme des respirations. "Une petite photo" et on continu. C'est vrai qu'au sommet le souffle des marcheurs est coupé, des vignes à perte de vue. "Nom de dieu que c'est biau et pas bin plat l'horizon" en patois Sarthois. Ravito à Bué : On arrive à Amigny la fin est proche, il faut encore crapahuter dans une pente sournoise, la terre est grasse, l'herbe piétinée. Gare aux glissades ! Plus facile à descendre en courant au petit trot. A l'arrivée - Les derniers mètres sont les meilleurs ou les pires, à la vue de la cave creusée dans le roc du piton. On y accède après une ultime montée comme un baroud d'honneur.
Vers midi, les caves ont une allure de termitières où gravite un essaim à la démarche fourbue, ça bourdonne de toute part surtout près de la buvette.  Nous repartirons avec deux  coupes offertes par la ville de Bourges.
Bilan 1500 marcheurs à minuit 3500 toutes distances confondu.
"Je pense que dans le car sur le chemin de retour, il n'y aura pas beaucoup de bruit"

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