Photos d' Any et Michel
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Savez- vous ce que nous avons fait dimanche ?
Eh bien ! Tels de grands enfants, nous avons fait la ronde…une grande ronde enfantine ! Nous ne nous sommes pas tenus par la main mais, malgré tout nous aurions pu chanter « Promenons nous dans les bois … pendant que le … sanglier n’y est pas ! ». Et aussi : « Je te tiens par la barbichette… », Car j’ai vu des barbus Tasse-Cailloux Sarthois que je ne citerai pas. Mais non, je vous rassure, nous ne sommes pas retombés en enfance. Encore que… plus on vieillit… les couches culottes nous pendent au nez… Vous imaginez ! Des TCS…!
Nous étions à Baugé pour la grande ronde des « sangliers ». 28 km à faire. Je n’y ai vu aucune bauge, ni aucune trace de sangliers ! Mais 1500 marcheurs et 1000 vélos. Je pense qu’eux aussi étaient de grands enfants… ils n’avaient pas de petites roulettes à leur vélo.
Cette journée, passée en bonne compagnie, a été très agréable. Nous sommes passés par le village de Viel Baugé avec son clocher tors (charpente en bois et vrillée). Ce célèbre clocher est à la fois tordu et courbé. J’m’en va vous raconter l’histoire de ce clocher ! Il était une fois…. du temps de Yolande d’Aragon, deux ducs épousèrent le même jour des sœurs jumelles en l’église du Viel Baugé. A la sortie de l’office religieux, les jeunes épousées sacrifièrent au rite de « l’embrassade publique ». Mais, scandale ! Elles se mirent, l’une comme l’autre, à échanger les plus tendres baisers chacune avec…. son beau-frère ! Les nombreux invités de la noce, après un moment de stupéfaction, furent pris d’un immense, d’un formidable fou-rire qui s’entendit des lieues à la ronde. Et le clocher, amusé par la scène, se… « tordit » de rire, lui aussi !
Nous avons aussi découvert de belles maisons avec de jolis porches en pierre de tuffeau, des descentes de caves, elles aussi en tuffeau. J’imagine, qu’au cours des années, nombre d’hommes ont dû avoir quelques petites difficultés à en ressortir…
Puis au fil du chemin, nous avons admiré les manoirs, les petits châteaux, les lavoirs. Les organisateurs avaient pris la peine de faire des descriptifs historiques. Nous avons apprécié cette attention.
Des jonquilles, des coucous, des primevères jalonnent le chemin que nous arpentons en écoutant les trilles des oiseaux. Dans les bois, les grands enfants que nous sommes restés se sont amusés lors d’un petit franchissement « délicat » sur une passerelle défectueuse.
De temps à autre, c’est chouette de faire les baladins, de discuter de tout et de rien, de bavarder avec les bénévoles… De rattraper des marcheurs à l’arrêt (facile) et d’entendre « Ca va les filles ! J’suis du coin, ma maman est de Beaufort et elle est toujours dans le secteur Le Guédéniau ». Ah !!! La rencontre avec un pote d’école au lavoir d’Echemiré… Les souvenirs de virées avec les copains dans les bals (les filles que l’on veut faire danser) remontent à la surface.
Au premier ravitaillement, les yeux bandés on pouvait faire un descriptif du lieu Ah ! Les cochons ! A vous de deviner ! Kilomètres après kilomètres, le temps a passé très vite. Nous filons vers le retour !
Repas léger ,léger! |
Ce fût un bien bonne journée d’amitié. Je n’ai cité personne, mais elles se reconnaitront !
Prochain rendez- vous avant huit heures (Parc des Sitelles sur la RN 23 à Montfort le Gesnois) pour la randonnée de printemps!
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