Bourges Sancerre 2012 "Terre amoureuse"

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Tous pour un. Un pour tous = Le bonheur des amis(es)

Je suis enchanté ! Tous mes amis (es) ont terminé avec brio 

Bourges -Sancerre

Samedi 18 - C’est le départ pour Bourges, vite fait ; les bises aux filles, l’échange de petits mots d’amitié. Nous sommes tous contents de nous retrouver .Michel, le boute-en-train ne déroge pas à la règle, il y va de sa gouaille nous racontant des histoires. Histoires que, nous anciens, nous connaissons mais que les nouveaux savourent.  Il est entouré d’une pléiade de « jeunes filles » qui pouffent de rire.   .

« Chante beau coq, tu as du succès… !»  Tu amuses la galerie, ainsi le temps du trajet passe plus vite. Arrêt à Blois pour nous restaurer. Nous arrivons à Bourges avec de l’avance. Faute de sièges, on se contente du pavé pour nous asseoir. Nous attendrons 23h45 pour rejoindre la ligne de départ. Nous ressentons une sorte d’excitation à l’approche de minuit. Les minutes s’égrainent, puis les secondes et les marcheurs scandent : 5,4, 3, 2, 1 ! Le feu est passé au vert. Les fauves sont lâchés…

Au menu du « jour » ou plutôt de la nuit, c’est très simple, pour Sancerre… suivez les flèches .Je suis mon petit groupe de Marcheurs LMA72. On s’efforce de rester groupé dans la ville. Chose pas facile car nous sommes plus de 1250. Nos petits nouveaux, Anne, Laurence, Caroline, Jackie, François, sont bien encadrés par Françoise et Jean-Claude.  Au bout d’une demi-heure, je les laisse à leur odyssée. Onzième km - 1er ravito, ils ont l’air de gardons bien frais ! Qu’en sera-t-il dans quelques heures ? 

C'est mon pote BOUE-BOUE

Je vais cheminer avec François l’gamin pour le reste de la journée. Les chemins arrivent, avec leur lot de boue. De la boue bien molle, bien grasse…, De la boue glaiseuse, affectueuse ! C’est très bon pour les rhumatismes. La preuve… c’est remboursé par Sécurité Sociale. Un passage à droite, à gauche, un petit écart dans les champs, dans les ronces, dans les flaques d’eau …on n’y voit pas bien.  Nous sommes dans un grand cirque à ciel ouvert. Nous faisons des numéros d’équilibristes. Et en plus, la pluie s’en mêle. Pas bon d’être dans les derniers !  A force de patauger, et là c’est le pâtissier qui parle, il n’y a plus de grumeaux tellement que c’est délayé. Cette boue nous colle aux baskets… elle nous grandit de quelques centimètres et nous alourdis considérablement. Heureusement, qu’au départ, nous avions opté pour le port de chaussures légères !

C'est pas bien plat !

Au petit matin, c’est le menu du jour : du « plat d’côte » !   Les marcheurs tirent la langue. Ils ont du mal à avaler et digérer. On dirait qu’ils ont la colique, ils font grise mine (pieds et bas de jambes, quant à eux, ne font pas risette… ils ont une sale « gueule »). Le jour se pointant, les misères se sont adoucies, les kilomètres diminuent, les bosses paraissent moins raides.  Le sol devient rocailleux… plus stable. Le ciel s’est éclairci, le chant d’une alouette nous accompagne. Je pense à mes camarades, ils doivent galérer. Plus que …. Plus que…. Bué 6 km ! Dernier chocolat à l’eau que François trouve bon. Il doit être meilleur au Fouquet à mon avis. Je n’en doute pas ! Nous mettrons une bonne heure pour finir notre parcours.  Nous sommes arrivés à 10h45, frais...  sans bobos, au train, sans forcer. Une belle nuit quand même.

Onze heures, je retourne vers l’arrivée, il fait froid, les TCS arrivent : Any, Jean Yves, Malika, Bernard, Michel le boute-en-train, certes un peu moins pimpant que dans le car… Puis d’autres arrivent encore…

Le coup de "vieux"

J’attends mes camarades de LMA72.  Ma patience est récompensée à 12h20, ils se pointent dans la dernière petite bosse. Ils ont bonne mine, le visage respirant le bonheur. L’amitié et l’unité du groupe, a donné un sens à leur exploit.  C’est la réussite commune qui est essentielle (pas le temps mis). Les galères sont plus faciles en groupe. Je suis fier de vous .Bravo et chapeau bas !

Conclusion : Nos limites ne sont pas celles que l’on croit. 

Récit de Michel. Correction Any

Dommage pour les randonneurs ! Je salive ...de gourmandise !!